Séquelles neurologiques : causes, symptômes et traitement
Les séquelles neurologiques sont des conséquences d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’une hémorragie cérébrale. Elles peuvent être lourdes de conséquences pour les patients et leur entourage.
Les AVC constituent la première cause de handicap acquis chez l’adulte en France. Plus de 130 000 personnes en sont victimes chaque année, dont plus de la moitié ont moins de 65 ans.
Les séquelles neurologiques après un traumatisme craniocérébral
L’accident vasculaire cérébral (AVC), ou encore « attaque cérébrale », est une perte soudaine d’une ou plusieurs fonctions neurologiques qui ne peut pas être expliquée par la présence d’un caillot de sang dans le cerveau. Cet accident peut entraîner des séquelles neurologiques et même le décès du patient.
Les AVC touchent environ 1 personne sur 4 au cours de sa vie. Dans les pays industrialisés, on estime qu’1 personne sur 3 a eu un AVC avant l’âge de 65 ans.
Lorsque les symptômes disparaissent, il est possible que la zone du cerveau touchée puisse récupérer. Toutefois, chez certains patients, les lésions provoquées par un AVC persistent et peuvent entraîner des séquelles neurologiques persistantes à long terme.
La plupart du temps, les symptômes apparaissent subitement : paralysie complète ou partielle d’un hémicorps (hémiplégie).
La maladresse d’un membre supérieur (troubles extrapyramidaux) ou inférieur (troubles pyramidaux). Un trouble de la parole avec difficultés à articuler correctement certaines syllabes ou mots (aphasie). Des troubles visuels comme une vision double ou double nystagmus et un déficit visuel pouvant aller jusqu’à la cécité. Divers troubles sensitifs comme une faiblesse musculaire, une douleur intense ressentie par le patient au niveau du bras/de l’avant-bras/de la main… Enfin, il y a également des troubles moteurs comme une faiblesse musculaire ressentie par le patient au niveau de son bras/sa jambe/son hanche etc..
Le manque d’
Les séquelles neurologiques de l’accident vasculaire cérébral
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une pathologie qui se traduit par un déficit neurologique brutal. On distingue l’AVC ischémique ou hémorragique.
Il peut survenir à la suite de différentes causes comme l’hypertension artérielle, les troubles du rythme cardiaque, le diabète ou encore l’artériosclérose.
Lorsqu’un accident vasculaire cérébral survient, on peut observer divers symptômes : des difficultés à s’exprimer correctement et à comprendre ce que l’on vous dit ; des troubles de la mémoire ; une paralysie inexpliquée… Les conséquences d’un accident vasculaire cérébral peuvent être très graves, notamment en raison des séquelles motrices et/ou sensorielles qu’il entraîne. Ainsi, si vous avez était victime d’un AVC au cours de votre jeunesse ou plus récemment, sachez que vous pouvez subir des troubles permanents tels que:
- Des troubles moteurs
- Des troubles sensitifs
- Une perte de force musculaire.
Les séquelles neurologiques de la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une maladie chronique qui affecte les cellules du cerveau, responsables de la production de dopamine. Cette substance chimique est nécessaire pour contrôler le mouvement des membres et l’expression des émotions chez l’homme.
La dopamine est essentielle au bon fonctionnement du système nerveux central, en particulier dans la région du cerveau appelée ganglion de base.
La maladie de Parkinson se caractérise par une diminution progressive du taux de dopamine dans le cerveau (neurodégénérescence), ce qui entraîne un déficit en termes de mobilité et des troubles du contrôle musculaire.
Le traitement repose sur une combinaison d’un traitement pharmacologique et/ou psychosocial destinés à pallier les effets secondaires des médicaments, à limiter la perte des neurones dopaminergiques et à stimuler la synthèse protéique grâce aux neuroprotecteurs.
Les symptômes sont variables selon chaque personne atteinte par cette pathologie : tremblements, rigidité musculaire, troubles cognitifs (troubles mnésiques ou praxiques). En France, on compte 150 000 patients touchés par cette pathologie avec 200 nouveaux cas diagnostiqués chaque année dont 15 000 personnes atteintes d’une forme avancée.
Les séquelles neurologiques de la sclérose en plaques
La sclérose en plaques est une maladie neurologique chronique, qui affecte principalement le système nerveux central. Elle est caractérisée par la destruction progressive du tissu cérébral et de la myéline, qui entoure les nerfs du cerveau et de la moelle épinière.
Les symptômes peuvent inclure des troubles moteurs ou sensoriels, ainsi que des troubles cognitifs tels que des difficultés à raisonner ou à juger correctement.
La sclérose en plaques peut toucher n’importe quel individu ; elle ne se transmet pas d’une personne à l’autre.
Les hommes et les femmes peuvent être touchés par cette pathologie, mais l’âge auquel elle survient varie généralement entre 20 et 40 ans.
La cause exacte de la sclérose en plaques demeure inconnue, mais certains facteurs semblent augmenter le risque d’en souffrir : notamment l’alimentation pendant les premières années de vie (l’utilisation précoce d’antibiotiques), une infection virale durant l’enfance ou encore un traumatisme crânien chez un parent proche.
Il existe plusieurs traitements pour soigner la sclérose en plaques, dont certains ont une efficacité variable selon les individus.
Lorsque cela est possible, il convient donc de privilégier les traitements adaptés aux besoins spécifiques de chaque patient…
Les séquelles neurologiques de la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une pathologie qui touche le cerveau. Cette pathologie provoque des troubles mnésiques, de la confusion et des difficultés à effectuer les tâches de la vie quotidienne.
Le cerveau d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer subit plusieurs altérations qui peuvent entraîner différents symptômes : Troubles de l’orientation (confusion) Troubles du comportement (agressivité, apathie…) Troubles du langage (aphasies) Des troubles sensoriels (dysarthrie) Des troubles moteurs (tremblements…) Ces signes doivent amener à consulter un médecin pour déterminer si la personne souffre bel et bien de la maladie d’Alzheimer. En effet, il est important de savoir que certaines pathologies peuvent présenter les mêmes symptômes que ceux liés à la maladie d’Alzheimer, ce qui peut conduire au diagnostic erroné. Pour diagnostiquer correctement cette pathologie, un examen clinique accompagné par un test neuropsychologique sont requis.
La consultation auprès d’un neurologue est également conseillée afin qu’il puisse prescrire le traitement adéquat en fonction des besoins du patient.
Les séquelles neurologiques de la maladie de Huntington
La maladie de Huntington est une affection qui se traduit par un déclin progressif des capacités physiques et intellectuelles. Cette maladie génétique se manifeste par des tremblements incontrôlables et affecte les facultés motrices du patient. Elle a également des conséquences neurologiques, comme la perte de mémoire ou encore l’altération du langage.
La maladie peut être soignée, mais elle ne le sera qu’à partir d’un certain stade de sa progression.
Lorsque la personne atteinte de cette pathologie s’efforce de poursuivre une activité professionnelle, elle risque donc d’être confrontée à un handicap important.
Il est possible que les patients n’arrivent plus à effectuer certains gestes quotidiens, tels que préparer leurs repas ou encore conduire leur véhicule personnel.
Les patients atteints de cette pathologie peuvent également souffrir d’une altération du langage et avoir des difficultés à s’exprimer correctement.
Ils peuvent aussi présenter des troubles moteurs et perdre progressivement le contrôle d’un membre supérieur (bras ou main). Par conséquent, ils ne pourront plus exercer certaines professions ou encore participer aux travaux agricoles en raison du manque de force musculaire au niveau du bras touché par la maladie.
- Les symptômes
- Tremblements incontrôlables
- Perte de motricité
- Altération du langage
- Perte d’autonomie.
La maladie de Charcot est une maladie neurodégénérative qui entraîne la dégradation progressive des neurones. Elle provoque un handicap important, et peut même conduire à la mort prématurée du patient. Cette affection se manifeste par une faiblesse musculaire progressive, une atrophie des membres inférieurs, ainsi qu’une raideur au niveau du cou.
Le diagnostic de cette maladie est souvent tardif et les patients sont généralement diagnostiqués à un stade avancé de la maladie. En cas d’atteinte respiratoire ou encore cardiaque, il est possible que le patient ne puisse plus se déplacer sans l’aide d’un tiers.
Les personnes atteintes par cette pathologie ont souvent besoin d’une assistance pour effectuer les actes de la vie quotidienne et ont recours à divers dispositifs médicaux pour rester autonomes.
La myasthénie grave est une maladie chronique qui affecte les muscles des muscles et donne lieu à différents symptômes : faiblesse musculaire, fatigabilité, perte de force et de tonus musculaire. Ce sont les premiers symptômes que l’on retrouve chez les personnes atteintes de la myasthénie grave.
Ils entraînent une altération fonctionnelle progressive des membres supérieurs ou inférieurs, du visage ou de la voix. Tous ces symptômes peuvent avoir un impact sur le quotidien d’une personne atteinte de myasthénie grave ainsi que sur son autonomie. Cette dernière peut être réduite en raison des douleurs chroniques auxquelles elle est sujette.
Les patients ne peuvent plus se servir correctement de leur bras pour manger, boire ou écrire par exemple. Ces douleurs peuvent être particulièrement invalidantes au quotidien et nuire profondément à la qualité de vie d’une personne atteinte de myasthénie grave. Dans certains cas, il arrive même que cette maladie dégénératives soit associée à une forme d’autisme appelée syndrome d’Asperger, qui se caractérise par un comportement social très restreint et des difficultés à communiquer avec autrui. On estime qu’un quart des personnes atteintes par ce type d’autisme souffrent également de myasthénie grave.
En conclusion, les séquelles neurologiques ne sont pas si fréquentes que cela. L’accident vasculaire cérébral (AVC) est le plus souvent la cause de ce type de symptômes. Dans tous les cas, il faut consulter un médecin en urgence pour éviter une aggravation des symptômes et des complications.