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Maladie de parkinson et sport : les bienfaits de l’activité physique pour ralentir la progression

L’activité physique est bénéfique pour la santé, c’est un fait bien connu. Mais une étude menée par l’Inserm révèle que le sport peut également réduire le risque de maladie de Parkinson chez les femmes, et ce plus de 20 ans avant le diagnostic. Les résultats de cette étude, publiée dans la revue Neurology, montrent que les femmes qui pratiquent une activité physique entre 30 et 50 ans réduisent leur risque de développer la maladie de Parkinson de 25 % par rapport à celles qui ne font pas de sport.

Mais quels sont les mécanismes qui expliquent ces bénéfices ? Quel type d’activité physique est le plus efficace ? Et comment peut-on adapter sa pratique en fonction de l’évolution de la maladie ? Voici les réponses à ces questions.

Sommaire

Comment l’activité physique peut-elle aider à ralentir la progression de la maladie de Parkinson ?

Bouger régulièrement permet non seulement d’améliorer la condition physique, mais aussi de stimuler le cerveau. En effet, l’exercice physique entraîne des changements dans le cerveau qui peuvent améliorer la conduction nerveuse au niveau des circuits impliqués dans le contrôle de la motricité. Plusieurs études ont montré que les personnes qui ont une activité physique régulière ont certaines zones du cerveau qui sont plus fonctionnelles que chez les personnes sédentaires. C’est pourquoi l’activité physique pourrait jouer un rôle dans la prévention et le ralentissement de la progression de la maladie de Parkinson.

Quel type d’activité physique est le plus efficace pour prévenir la maladie de Parkinson ?

Pour l’instant, les chercheurs ne savent pas quel type d’activité physique est le plus bénéfique pour prévenir la maladie de Parkinson. Toutefois, certaines études suggèrent que les activités physiques qui sollicitent l’équilibre et la coordination, comme la boxe ou le vélo, pourraient être particulièrement efficaces. D’autres études ont montré que la pratique d’une gym adaptée peut améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson en réduisant les symptômes moteurs et non moteurs.

Comment adapter sa pratique en fonction de l’évolution de la maladie ?

Il est important de maintenir une activité physique régulière tout au long de la vie pour prévenir la maladie de Parkinson. En cas de diagnostic, il est recommandé de continuer à pratiquer une activité physique adaptée à son état de santé. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent bénéficier d’une prise en charge en APA (Activité Physique Adaptée) qui leur permet de maintenir leur autonomie et leur qualité de vie. Selon l’évolution de la maladie, il est possible d’adapter sa pratique en fonction de ses capacités et de ses besoins.

Quels sont les autres bénéfices de l’activité physique pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ?

Outre le ralentissement de la progression de la maladie, l’activité physique peut avoir d’autres bénéfices pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Elle peut améliorer la qualité de vie en réduisant les symptômes moteurs et non moteurs, comme la dépression, l’anxiété ou les troubles du sommeil. Elle peut également favoriser la socialisation et la participation à des activités collectives.

Quelles sont les précautions à prendre avant de pratiquer une activité physique intense ?

Il est important de consulter un médecin avant de commencer une activité physique intense, surtout en cas de maladie de Parkinson. Il est également recommandé de pratiquer une activité physique adaptée à son état de santé et à ses capacités. En cas de doute, il est préférable de demander conseil à un professionnel de santé.

Quels sont les perspectives de recherche dans ce domaine ?

Les résultats de cette étude ouvrent de nouvelles perspectives de recherche dans le domaine de la prévention et du traitement de la maladie de Parkinson. Les chercheurs souhaitent désormais comprendre quel type d’activité physique est le plus bénéfique sur les pathologies neurodégénératives, ainsi que les mécanismes qui expliquent ces bénéfices. Ces recherches pourraient permettre de développer des programmes d’activité physique adaptés aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Conclusion : bouger pour prévenir et ralentir la progression de la maladie de Parkinson

L’activité physique est bénéfique pour la santé, et cette étude montre qu’elle peut également réduire le risque de maladie de Parkinson chez les femmes. Bouger régulièrement permet de stimuler le cerveau et de ralentir la progression de la maladie. Il est donc important de maintenir une activité physique régulière tout au long de la vie, et de pratiquer une activité physique adaptée en cas de diagnostic. Les recherches dans ce domaine pourraient permettre de développer des programmes d’activité physique adaptés aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson, et ainsi améliorer leur qualité de vie.

Afin de mieux comprendre la relation entre le sport et la maladie de Parkinson, nous vous invitons à consulter le site internet d’Aspros Santé, qui fournit des informations complètes et détaillées sur le sujet.

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