L’homéopathie est une méthode thérapeutique efficace

L’homéopathie est une médecine douce qui consiste à administrer des doses infinitésimales de substances naturelles, les « médicaments » homéopathiques, pour traiter certaines pathologies. Elle a été inventée par Samuel Hahnemann au XVIIIe siècle. En France, l’homéopathie est reconnue comme médecine à part entière depuis le 4 mars 2013.

L’homéopathie n’est pas remboursée par la Sécurité sociale, mais elle peut être prise en charge par certaines mutuelles santés.

Présentation de la Haute Autorité de santé

Sommaire

Quelles sont les missions de la HAS ?

La HAS (Haute Autorité de Santé) a pour mission d’évaluer les médicaments et les actes qui y sont liés. Elle est également chargée d’établir des recommandations sur le bon usage de ces produits.

La HAS se compose de trois instances : l’Assemblée générale, le collège et le secrétariat général.

L’Assemblée générale comprend tous ceux qui font partie du corps professionnel à savoir les médecins, pharmaciens, biologistes, vétérinaires, sages-femmes… Cette instance fixe notamment les règles relatives au fonctionnement de la Haute Autorité.

Le collège est composé de professionnels nommés par l’Assemblée générale et chargés d’examiner les demandes d’autorisation de mise sur le marché des médicaments et des actes.

Il veille également à la qualité scientifique des travaux réalisés par la Commission nationale d’homologation des produits ou prestations (CNHP). Quant au Secrétariat Général, il assure l’animation du Collège autour du Président de la Haute Autorité en organisant notamment ses réunions plénières.

Lorsqu’elle reçoit une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM), elle examine si ce produit respecte bien toutes les conditions requises pour son AMM avant qu’une décision ne soit prise par un comité spécifique. Si tel est le cas, elle accorde alors l’AMM après avoir recueilli l’avis favorable du comité spécialisé concernant la sphère ORL (Oto-Rhino-Laryngologie).

En quoi l’homéopathie est-elle reconnue par la HAS ?

L’homéopathie est une médecine douce qui a déjà fait ses preuves. Elle est utilisée pour traiter certaines pathologies courantes et bien des maladies chroniques, telles que le rhume, l’acné ou encore la migraine.

L’homéopathie ne présente pas de risques ni d’effets secondaires. De plus, elle peut être utilisée chez les femmes enceintes et les enfants. Cependant, il n’existe pas d’études cliniques permettant de prouver son efficacité et sa sûreté.

La Haute Autorité de Santé (HAS) a rédigé un guide destiné à aider les médecins à prescrire des médicaments homéopathiques aux patients qu’ils suivent. Ce guide permet aux praticiens de choisir le traitement le plus adapté à chaque patient, notamment en tenant compte du type de symptôme, du terrain et des caractères personnels du patient.

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Quelles sont les études menées par la HAS sur l’homéopathie ?

La Haute Autorité de Santé (HAS) a étudié la prise en charge de l’homéopathie dans le traitement des douleurs liées aux pathologies chroniques. Cette étude, publiée en octobre 2017, est une mise à jour de l’avis du Comité économique des produits de santé (CEPS) qui portait sur les mêmes indications et posologie.

Les résultats confirment que l’homéopathie n’a pas démontré son efficacité pour certaines affections et qu’elle ne doit pas être utilisée comme alternative aux traitements conventionnels. Ainsi, elle peut être utilisée chez des patients diabétiques souffrant d’ulcère veineux ou artériel et ayant répondu au traitement conventionnel. Elle peut être utilisée chez des patients asthmatiques sans aggravation clinique après un an de traitement par corticoïdes inhalés classiques ou bêta-2 mimétiques associés à un bronchodilatateur d’action rapide sur 24 heures. Elle peut aussi être prescrite pour les troubles fonctionnels digestifs : constipation occasionnelle, diarrhée aigüe sans altération de l’état général, dyspepsies fonctionnelles, ballonnement abdominal ou colopathies fonctionnelles. Enfin, elle peut être prescrite pour les troubles fonctionnels urinaires tels que cystites simples non compliquées et pollakiurie nocturne sans autre manifestation clinique associée.

Pourquoi la HAS recommande-t-elle l’homéopathie en cas de grippe ?

L’homéopathie est une médecine douce qui peut être utilisée dans le but de prévenir ou de traiter un certain nombre de pathologies.

L’homéopathie se base sur la notion de « similitude », c’est-à-dire que les substances sont administrées à doses infinitésimales. Cette thérapeutique permet d’agir sur l’organisme sans pour autant avoir recours à des substances chimiques. Grâce aux principes actifs qu’elle contient, l’homéopathie est parfois qualifiée d’« allopatholigique », car elle a la capacité d’intervenir en cas de pathologie bien identifiée et permet alors au patient de retrouver la santé plus rapidement.

Quels sont les bienfaits de l’homéopathie selon la HAS ?

L’homéopathie est une médecine qui utilise des substances ou des dilutions infinitésimales de ces substances pour traiter les maladies. Cette méthode thérapeutique est apparue en Allemagne au XVIIIe siècle sous le nom de « médecine des hautes dilutions ». Elle fait appel à un principe connu depuis l’antiquité : la loi dite « des semblables » qui veut que, pour guérir une maladie, il faille administrer à l’organisme un remède identique à celui qui a causé la maladie.

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L’homéopathie se base sur ce principe et utilise des substances naturelles comme base de traitement.

Il existe actuellement plus de 400 maux traités par l’homéopathie, dont certaines indications sont réservée aux praticiens homéopathes.

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La HAS est-elle favorable à l’homéopathie pour les enfants ?

La Haute Autorité de Santé (HAS) n’est pas favorable au remboursement des médicaments homéopathiques pour les enfants. En effet, la HAS a rendu un avis défavorable sur le sujet en raison du manque de données scientifiques prouvant l’efficacité et la sécurité de ces traitements.

La HAS estime que les preuves scientifiques manquent pour affirmer l’efficacité des médicaments homéopathiques pour traiter certains symptômes qui apparaissent chez les enfants. Dans un communiqué publié le 30 janvier 2019, la Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu un avis défavorable sur le dossier de demande d’inscription d’un médicament homéopathique destinée aux enfants à savoir « Arnican ». Cette décision fait suite à une demande formulée par le laboratoire Boiron qui produit ce traitement phytothérapeutique. Cette société commercialise également plusieurs autres produits tels que l’Oscillococcinum, Apis Melifera ou encore L52. Selon la HAS, il n’existe pas suffisamment de preuves scientifiques permettant d’affirmer l‘efficacité et la sûreté des moyens utilisés par ces traitements et notamment chez les enfants. Ces donnés ne peuvent être assimilables à des « preuves » puisqu’elles ne proviennent pas d’une étude clinique randomisée contrôlée contre placebo menée selon une procÉdure standardisÉe conformÉment aux Bonnes Pratiques Cliniques (BPC).

Le laboratoire Boiron a annoncé qu’il allait faire appel devant le Conseil d’Etat du jugement rendu par le tribunal administratif de Paris.

La HAS recommande-t-elle l’homéopathie pour les femmes enceintes ?

Les femmes enceintes sont de plus en plus nombreuses à avoir recours à l’homéopathie. En effet, cette médecine douce permet de soigner une multitude de problèmes liés au quotidien. Aujourd’hui, la HAS recommande l’homéopathie pour traiter les troubles bénins durant la grossesse et l’accouchement.

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Lorsqu’il est prescrit par un professionnel de santé, le traitement homéopathique ne doit pas être arrêté brutalement après votre accouchement.

La HAS est-elle hostile à l’homéopathie ?

A la question, la Haute Autorité de Santé a répondu par la négative. Elle considère que l’homéopathie ne constitue pas un traitement efficace et qu’elle peut même s’avérer dangereuse. Pourquoi? Parce que l’homéopathie est basée sur le principe de similitude. Cela signifie qu’un patient qui souffre d’une maladie doit être traité avec des substances ayant pour effet de provoquer les mêmes symptômes que ceux présents chez le patient. Or, cette forme de traitement ne permet pas d’améliorer les symptômes du patient, mais juste de soulager son corps afin qu’il puisse guérir plus rapidement. Pour résumer, l’homéopathie consiste à administrer à un patient une substance qui va produire les mêmes symptômes que ceux dont il souffre en espérant qu’elle soit capable d’atténuer ses douleurs ou ses troubles fonctionnels sans jamais toutefois pouvoir agir sur sa cause profonde qui restera inchangée. Cette approche thérapeutique n’est donc pas suffisamment rigoureuse et efficace pour remplacer certains traitements conventionnels comme les antibiotiques par exemple.

Lorsque l’on se tourne vers l’homéopathie, on se retrouve donc face à un dilemme : choisir entre le bien-être du patient et son maintien en vie ! En effet, si l’on opte pour une solution basée sur le principe de similitude, il faudra prendre des risques en injectant aux patients des substances potentiellement toxiques ou encore en utilisant des produits issus de cultures contaminés par des organismes pathogènes (bactéries ou virus).

La Haute autorité de santé a publié le 4 juin une recommandation sur la prise en charge de l’homéopathie. Elle recommande aux médecins généralistes et spécialistes d’orienter les patients qui le souhaitent vers des consultations de médecines alternatives, comme l’homéopathie.