L’espérance de vie humaine est la durée de vie moyenne d’un individu. Elle dépend de nombreux facteurs, notamment l’environnement, le mode de vie et les conditions sanitaires.
Les progrès de la médecine permettent à l’homme de vivre plus longtemps.
L’espérance de vie humaine a augmenté au cours du temps. En 1900, elle était d’environ 40 ans. Aujourd’hui, elle est supérieure à 70 ans.
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L’espérance de vie humaine a augmenté de manière significative au cours des dernières décennies
L’espérance de vie humaine a augmenté de manière significative au cours des dernières décennies. En 1900, l’espérance de vie était à peine de 46 ans pour les hommes et 56 ans pour les femmes. Aujourd’hui, ces chiffres sont respectivement de 79 ans et 84 ans.
Il est donc possible d’espérer vivre une longue période grâce à la médecine et aux progrès techniques. Cependant, il convient également d’être réaliste et conscient que nous ne sommes pas immortels. Une personne qui meurt subitement ne verra pas son souhait exaucé, car elle sera remplacée par une autre personne bien vivante qui prendra sa place.
L’espérance de vie humaine est principalement déterminée par les conditions de vie
L’espérance de vie humaine est principalement déterminée par les conditions de vie. Cela signifie que le mode de vie, la santé et le style de vie des individus ont un impact direct sur l’espérance de vie.
Les statistiques montrent qu’il y a une différence d’espérance de vie entre les pays développés et ceux en voie de développement.
La tendance générale actuelle est la suivante : l’espérance de vie augmente dans tous les pays, mais à des rythmes différents.
L’espérance de vie des hommes augmente plus rapidement que celle des femmes et cette différence se retrouve dans toutes les régions du monde.
L’augmentation rapide du niveau d’instruction au cours des 100 dernières années a également contribué à l’allongement considérable de l’espérance de vie au cours du siècle passé.
La qualité globale du mode de vie a également été grandement améliorée au cours du siècle passée. Par exemple, le nombre total de jours travaillés par personne baisse constamment depuis 40 ans, alors que l’indice global de bonheur augmente constamment depuis 25 ans (Source: Gallup World Poll).
Il existe donc un rapport étroit entre les conditions sociales et la durée moyenne de la vie humaine.
L’espérance de vie humaine est aussi influencée par les conditions génétiques
Les conditions génétiques peuvent influencer l’espérance de vie humaine. Nous ne sommes pas tous égaux face aux risques de maladies et aux capacités de notre corps à lutter contre ces dernières.
L’espérance de vie est directement liée à la qualité des soins médicaux et à la bonne santé générale.
Les pays développés sont ceux qui offrent les meilleurs services de santé, ce qui explique en partie leur espérance de vie plus élevée que dans les pays moins développés. Cependant, il existe des facteurs génétiques qui influencent l’espérance de vie humaine. Certains individus ont une chance plus élevée que d’autres pour atteindre un âge avancé, car ils possèdent certains gènes ou certaines caractéristiques physiques favorables à la longévité.
L’espérance de vie humaine est en constante évolution
Pourquoi ?
Les femmes ont une espérance de vie plus longue que les hommes
Ces dernières années, les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes. En effet, selon l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), l’espérance de vie des femmes est aujourd’hui supérieure à celle des hommes. Cela peut s’expliquer par un meilleur suivi médical, une meilleure prise en charge des maladies chroniques et la baisse du tabagisme chez les femmes.
Les causes principales sont le dépistage précoce des cancers du sein et du col de l’utérus et une meilleure hygiène de vie. Un exemple : dans les pays industrialisés, un homme sur trois fume contre une femme sur quatre ! Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), plus d’un tiers des décès dus au cancer surviennent chez les hommes contre moins d’un quart chez les femmes. De nombreuses études ont également montré que la mortalité associée aux maladies cardiovasculaires est plus faible chez les femmes que chez les hommes.