Le cerveau humain et la cognition catastrophiste

La cognition catastrophiste est une théorie qui soutient que les gens ont tendance à surestimer le risque d’un événement futur. Cela peut être un risque de maladie, un accident de la route, ou toute autre chose.

La cognition catastrophiste a été développée par le psychologue américain Walter Mischel en 1974.

Il a mené une expérience sur des enfants pour voir comment ils réagissaient face à un choix entre une friandise et l’argent.

Les résultats ont montré que les enfants qui avaient appris à attendre plus longtemps la friandise avaient tendance à penser qu’ils seraient moins susceptibles de mourir dans un accident de voiture.

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Sommaire

La cognition catastrophiste : qu’est-ce que c’est ?

Le terme cognition catastrophiste désigne la tendance qu’ont les gens à imaginer le pire, lorsque les choses ne vont pas comme ils le souhaiteraient.

Il s’agit d’une forme de « cognition négative » qui est en fait un mécanisme de protection du cerveau. Ce terme a été utilisé pour la première fois dans une publication publiée en 1979 par deux chercheurs américains, Richard H. Gardner et Robert J.

Levenson.

Ils ont appelés ce phénomène « la cognition catastrophiste » car ils ont constatés que ce mécanisme se mettait en place chez toutes les personnes dont le travail impliquait des situations stressantes ou angoissantes (militaires, pompiers, policiers…). Cette tendance à anticiper le pire peut être utile pour éviter des accidents ou des situations potentiellement dangereuses. Cependant, elle est plus problématique lorsqu’elle est utilisée abusivement par les personnes anxieuses. En effet, elles sont susceptibles de se concentrer sur tous les éléments négatifs et de perdre ainsi une vision globale des choses positives qui peuvent arriver dans la vie quotidienne et professionnelle.

Les causes de la cognition catastrophiste

La cognition catastrophiste est une théorie qui a été développée par le psychologue américain Albert Bandura en 1972. Cette théorie postule que les personnes qui ont vécu des événements traumatiques, tels que la perte d’un proche ou la perte d’un emploi, ont tendance à avoir une vision pessimiste de l’avenir.

La cognition catastrophiste serait donc un moyen de se protéger contre ces événements négatifs en ayant une vision moins optimiste du futur. De plus, il semblerait qu’une personne cognitivement catastrophique aura plus tendance à avoir des comportements antisociaux pour ne pas souffrir et ne pas revivre ce genre de situation.

Lorsque l’on vit un évènement traumatisant, on peut être amené à adopter des comportements dits « protecteurs » qui permettent de se préserver et de se protéger : isolement social, refus d’engager des relations interpersonnelles, réduction des activités… Il s’agit donc bien d’une stratégie inconsciente visant à empêcher la réapparition du traumatisme.

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Les raisons pour lesquelles on peut adopter un tel comportement sont multiples :

  • On cherche à éviter toute situation susceptible de renouveler le traumatisme
  • On veut prévenir tout risque potentiel (exemple : prendre certaines précautions)

Les conséquences de la cognition catastrophiste

La cognition catastrophiste est un mécanisme psychologique qui nous pousse à envisager les évènements de la vie sous leur aspect négatif.

Il faut savoir que ce type de pensée contribue à accroître le stress et l’anxiété, mais aussi à influencer notre perception des évènements et donc nos comportements. Cela peut avoir des conséquences sur notre bien-être quotidien.

La cognition catastrophiste engendre une certaine insatisfaction et génère souvent un sentiment d’impuissance face aux difficultés rencontrées au cours de la vie. En plus d’avoir une influence sur notre attitude générale vis-à-vis des problèmes rencontrés, elle peut aussi avoir des conséquences sur nos relations personnelles ou professionnelles. Si vous êtes sujet à la cognition catastrophiste, il sera important de faire preuve de résilience pour ne pas subir les effets du stress qu’elle provoque. Sachez que cette tendance peut être due à différents facteurs tels que :

  • La pratique excessive du pessimisme.
  • Un manque d’optimisme chronique.
  • Une faible estime de soi.

Comment surmonter la cognition catastrophiste ?

La cognition catastrophiste est une tendance qui peut s’avérer très handicapante pour les personnes qui en sont victimes.

Il s’agit d’une perception du monde et de la réalité qui se traduit par la croyance que tout est susceptible de mal tourner et que toute situation, quelle qu’elle soit, peut virer au pire. Pour beaucoup de personnes, le fait d’être confrontées à des situations stressantes ou angoissantes a tendance à déclencher ce type de comportement.

La plupart des personnes victimes de la cognition catastrophique ont été élevées dans un milieu où l’on prône la prudence. Cette attitude est souvent associée à une forme d’hypervigilance vis-à-vis des risques potentiels auxquels on peut être confronté au quotidien. Ce type de comportement peut avoir plusieurs conséquences sur notre bien-être : il affecte directement nos relations sociales et familiales, notre confiance en nous et notre capacité à faire face aux événements extérieurs. De plus, si le sujet vit une situation difficile ou anxiogène, il aura tendance à interpréter cet événement comme un signe annonciateur du pire scénario possible. Dans certaines circonstances (par exemple lorsque la situation est perçue comme menaçante), ce type de pensée va même jusqu’à influencer nos actions et notre comportement au quotidien : on adopte alors un style défensif (on a tendance à «fuir» plutôt que «se battre») voire agressif (on cherche parfois à «détruire» les autres).

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Les méthodes pour lutter contre la cognition catastrophiste

Le cognitif est une tendance à éprouver du plaisir et de l’excitation face à un événement négatif.

Il s’agit d’un trait psychologique qui se manifeste parfois chez les personnes atteintes de troubles anxieux ou dépressifs, mais qui peut aussi être observé chez des personnes sans problèmes particuliers.

La cognition catastrophiste est une forme particulièrement alarmante de cognitif, car elle implique que tout événement négatif sera catastrophique et entraînera des conséquences graves pour la personne concernée. Cette perception se traduit par un comportement anxieux très intense et durable, caractérisée par une peur irrationnelle d’un danger imaginaire ou réel imminent.

Le cognitif est une tendance à considérer comme « catastrophiques » certains événements futurs non encore survenus, en raison d’une interprétation erronée des faits passés ou actuels (comme le fait de devoir affronter un environnement inconnu).

Les principaux symptômes du cognitif sont la peur intense et persistante, les difficultés à faire face aux situations stressantes ou dangereuses, l’anxiété constante au sujet des situations futures ou encore le sentiment qu’il y a toujours plus grave que soi-même (par exemple : « Je ne vaux rien ! »).

Les erreurs de la cognition catastrophiste

Le biais de la cognition catastrophiste est un biais cognitif qui affecte notre perception des risques. Ce biais est souvent associé à la peur et a pour conséquence l’augmentation du niveau d’anxiété et le désir d’éviter les situations sources de menaces.

Le biais de la cognition catastrophiste se manifeste par une tendance à surestimer les dangers et sous-estimer les opportunités, ce qui amène à sous-estimer nos chances de réussite en cas de difficultés. Ce type d’erreur peut avoir des conséquences importantes sur notre comportement, car il impacte également notre stratégie. En effet, nous serons moins enclins à prendre des risques que si nous étions plus confiants quant aux chances de succès de ces mêmes risques.

Il est donc primordial de connaître les différents types de biais cognitif afin d’y remédier. Parmi eux, nous pouvons citer le biais « L’homme ne voit qu’un petit bout du réel » ou encore le biais « La chance sourit aux audacieux ».

La prévention de la cognition catastrophiste

La cognition catastrophiste est une caractéristique qui se manifeste par un comportement de prédiction négative et une tendance à surestimer les risques.

Les personnes qui en souffrent sont d’ailleurs souvent très anxieuses, ce qui peut engendrer des problèmes de santé physique et psychologique.

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La cognition catastrophiste peut être causée par différents facteurs, notamment l’anxiété, le stress et la dépression. Elle se manifeste par une tendance à anticiper les événements négatifs survenus dans le futur, comme des accidents de voiture ou des incendies domestiques.

Les individus atteints de cette forme d’anxiété ont tendance à surestimer les menaces potentielles et à sous-estimer leurs chances de réussir dans la vie quotidienne.

Les personnes victimes de cette forme d’anxiété ne croient pas en elles-mêmes et font preuve d’une grande insatisfaction face aux choses qu’elles accomplissent au quotidien. Elles sont aussi particulièrement susceptibles de ressentir du stress intense et des états dépressifs, ce qui représente un danger pour leur santé physique et mentale.

Il est donc important pour les personnes concernées d’en apprendre plus sur la cognition catastrophiste afin de pouvoir mieux gérer leur anxiété et réduire son impact nocif sur la qualité de vie.

La gestion de la cognition catastrophiste

Il ne faut pas confondre la gestion de la cognition catastrophiste avec l’anxiété, qui est une émotion normale.

La gestion de la cognition catastrophiste est une réaction émotionnelle qui permet d’anticiper les menaces et d’être prêt à faire face aux dangers en les anticipant. C’est une réaction normale, car nous avons presque tous tendance à anticiper les dangers, ce qui nous permet de nous protéger contre eux.

Lorsque vous êtes stressé par un danger imminent, votre cerveau met en place des stratégies d’adaptation pour surmonter cette situation difficile.

Il se peut que vous ressentiez des symptômes physiques comme la transpiration ou bien encore le cœur qui s’accélère. Dans certains cas extrêmes, le corps produit de l’adrénaline et du cortisol pour amener l’organisme à s’adapter au stress et ainsi augmenter son rythme cardiaque ou sa tension artérielle.

En conclusion, pour être plus crédible, il faut se présenter comme quelqu’un de rationnel et objectif. Il faut faire des recherches sur le sujet avant de s’exprimer, mais il ne faut pas non plus en faire trop pour éviter la caricature.